L’enseignement est notre bien fondamental
Nous plaidons pour un enseignement de qualité à WSL dans une école publique accessible à tous, respectueuse de la neutralité politique et philosophique, garante des chances égales qu’elle doit offrir à tous nos futurs citoyens.
Nous réaffirmons le droit, pour chaque enfant, d’accéder à tous les services et toutes les activités nécessaires à son développement, indépendamment de son origine socio-économique. C’est une des clés principale dans la lutte contre les nombreuses inégalités sociales.
Pour nous, l’accueil de l’enfant, l’enseignement, les activités culturelles, sportives, etc. doivent tendre vers la gratuité. Dans l’attente et en chemin vers celle-ci, nous voulons des tarifs progressifs adaptés et/ou la mise en place d’initiatives visant à réduire le coût à charge des parents.
Allons vers la gratuité complète de notre enseignement
Les différentes études le prouvent : de nombreux parents ont été mis en difficulté devant le paiement des frais liés à la scolarité de leurs enfants.
Nous défendons une véritable gratuité de l’école, intégrant le matériel scolaire, les activités culturelles et sportives, les sorties scolaires, un repas chaud et équilibré le midi pour chaque enfant, l’accueil extrascolaire, une étude dirigée encadrée par du personnel habilité. Tous ces éléments forment le socle d’un enseignement de qualité et doivent être gratuits.
Vu son coût, la gratuité devra être mise en place progressivement. Dans un premier temps, pour renforcer l’accessibilité à l’enseignement, plusieurs mesures peuvent être proposées.
Nous proposons :
- La nomination d’un véritable échevin de l’instruction publique à temps-plein car la fonction est actuellement occupée par le bourgmestre qui est député et chef de son parti ;
- La diminution des frais scolaires (regroupement et rationalisation des achats par école, suppression des listes individuelles de fournitures en début d’année, suppression au sein des écoles et des classes des sollicitations d’achats de pochettes, gaufres, modules, etc.) ;
- La prise en compte des revenus des parents dans leur participation financière aux classes de patrimoine, classes vertes, classes de neige,… en mettant en place des tarifs sociaux établis par les autorités communales ;
- Le soutien aux initiatives (achats groupés de matériel, projets pilotes, etc.) visant à réduire le coût de la scolarité ;
- La création au sein du CPAS de la commune d’un véritable « guichet jeunes », capable de répondre à toutes leurs questions d’ordre administratif : prise en charge des frais scolaires par le CPAS, introduction des demandes de bourses ou de réduction de minerval, accompagnement personnalisé sur l’ensemble du parcours scolaire des woluwéens en demande ;
- Un travail d’évaluation systématique, école par école, du coût réel d’une année scolaire pour les parents ;
- L’installation de fontaines d’eau au sein des écoles communales ;
- L’offre d’un repas de midi de qualité gratuit ou à prix modique à tous les élèves ;
- L’interdiction de la vente en milieu scolaire de boissons et de nourritures nocives à la santé (haute teneur en sucre, boissons énergisantes, etc.) ;
- La promotion d’une alimentation saine, locale et équilibrée au sein des cantines scolaires, notamment via le développement de jardins pédagogiques et les partenariats avec les producteurs locaux.
Choisissons la qualité pour nos établissements scolaires
Chaque enfant doit pouvoir bénéficier d’une place dans un établissement scolaire de qualité, avec des infrastructures de qualité, situées à une distance raisonnable de son domicile.
Nous proposons de :
- Faire face à l’augmentation conséquente de la population scolaire en Région bruxelloise et à WSL en prévoyant l’extension des écoles existantes et en envisageant la construction d’une nouvelle école communale ;
- Entamer une réflexion sur l’ajout d’un athénée sur le territoire de WSL ;
- Mettre en place un véritable plan d’aide et de soutien à l’athénée de WSL, en totale collaboration avec les enseignants et la direction ;
- Favoriser l’intégration des élèves à besoins spécifiques dans l’enseignement ordinaire, en renforçant les dispositifs d’inclusion et de soutien scolaire ;
- Garantir la qualité de l’enseignement dans les filières « immersion », une spécificité de WSL, en assurant l’engagement de professeurs néerlandophones, par exemple en faisant pression sur la Communauté Flamande pour intervenir dans leurs émoluments ;
- Systématiser et rendre obligatoire le principe de l’étude dirigée dans les écoles publiques de WSL ;
- Systématiser ou pousser les écoles publiques de WSL à organiser en leur sein des conseils de classe ou d’école associant élèves, parents d’élèves, enseignants et corps professoral ;
- Inciter les écoles communales à s’ouvrir sur l’Europe, via notamment la participation aux programmes Erasmus+, eTwinning, etc ;
- Développer ou lancer de véritables écoles de devoirs intergénérationnelles, elles-mêmes inscrites dans la mise en place d’un nouveau dialogue intergénérationnel au sein de la Commune, basé sur les échanges d’expérience et de connaissance (1h pour l’aide aux devoirs contre 1h d’aide aux smartphones, par ex.) ;
- Poursuivre l’aménagement des abords des écoles afin de sécuriser l’accès des élèves et afin de créer des espaces de convivialité ;
- Améliorer la qualité du transport scolaire, notamment des élèves à besoins spécifiques (formations à destination du personnel d’encadrement, limitation de la durée des trajets en augmentant le nombre de bus, etc.).
Vivons la citoyenneté et l’émancipation au cœur de l’école
L’école doit être un lieu de vie et d’activité, ouverte et participative. Elle doit permettre aux élèves de s’ouvrir sur le monde.
Pour y parvenir, nous défendons la généralisation, dans tous les réseaux d’enseignement, d’un cours de philosophie et de citoyenneté, de deux heures par semaine.
Nous voulons également des écoles ouvertes sur notre territoire communal, avec la mise en place de synergies entre les établissements scolaires et l’associatif local (maisons de jeunes, acteurs culturels et sportifs, etc.). Les pouvoirs locaux peuvent dans ce cas mettre en relation les établissements scolaires et les autres acteurs locaux.
Nous proposons de :
- Se recentrer sur les apprentissages de base (maîtrise de la langue maternelle et des mathématiques) qui sont au centre de la mission de l’école communale, tout en ouvrant l’esprit des enfants à la culture ;
- Augmenter les classes en immersion en primaire via un travail de collaboration et de prospection de la part des autorités communales avec les écoles secondaires du réseau officiel ;
- Encourager, notamment par l’apprentissage quotidien de la citoyenneté, à respecter ses condisciples et les enseignants dans leurs diversités et leur multiculturalisme ;
- Organiser au sein des établissements de l’enseignement officiel, avant la généralisation des deux heures du cours de philosophie et de citoyenneté, une information visant à présenter aux élèves et aux parents les possibilités de choix concernant la seconde heure des cours philosophiques ou convictionnels, et présenter en particulier le contenu de la deuxième heure du cours de philosophie et de citoyenneté, afin d’éclairer le choix à opérer ;
- Promouvoir un « Prix à la citoyenneté » pour soutenir les travaux et les initiatives des élèves suivant ce cours ;
- Développer le principe des « revues étudiantes » au sein des établissements scolaires de la commune ;
- Revaloriser les cours d’histoire ;
- Développer des collaborations avec l’associatif local (acteurs culturels, maisons et centres de jeunes, clubs sportifs, etc.), en organisant des visites avec des acteurs privés comme les entreprises ;
- Intégrer dans le cursus scolaire la sensibilisation aux nuisances en matière de santé (hygiène alimentaire, tabagisme, alcoolisme, drogues…) et d’environnement (pollutions diverses) ;
- Veiller au respect du devoir de neutralité philosophique de l’école publique et des chances égales qu’elle doit offrir à chaque futur citoyen ;
- Prôner et favoriser les initiatives en faveur des cours de promotion sociale et des académies, etc. ;
- Interdire toute publicité commerciale (distributeurs de boissons, exigence de matériel scolaire de « marque »,…) ;
- Avoir une attention particulière au strict respect de l’utilisation de matériaux pédagogiques philosophiquement neutres ;
- Refuser chez les enseignants et le personnel d’encadrement tout discours et le port de signes politiques, convictionnels et philosophiques mettant en cause leur devoir de neutralité ;
- Développer une éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle en collaboration avec les opérateurs reconnus et déjà actifs (planning familial par exemple) ;
- Renforcer les activités qui forment des citoyens critiques, notamment via l’enseignement de l’histoire des génocides et des crimes contre l’humanité ;
- Favoriser la participation des enfants et des jeunes à la vie de l’école et de la Commune, notamment par la création d’associations d’élèves ;
- Encourager le développement de projets visant à tisser de bonnes relations entre les écoles et le milieu de vie de l’enfant (rencontre entre les parents et le corps enseignants, présentation du projet éducatif, etc.) ;
- Encourager les établissements scolaires à proposer encore plus d’actions citoyennes visant à prôner le vivre ensemble ;
- Encourager et soutenir les étudiants du secondaire, notamment du qualifiant, qui souhaitent vivre une expérience scolaire à l’étranger en accordant un soutien administratif aux écoles et au personnel encadrant et en octroyant des moyens financiers aux enfants issus de milieux en difficultés socio-économiques.
Assurons l’amélioration de l’enseignement communal
Les modèles scolaires les plus générateurs d’inégalités sont ceux qui opèrent un tri précoce entre les élèves qui obtiennent de meilleurs résultats et ceux qui éprouvent davantage de difficultés, par exemple par le redoublement ou par l’orientation rapide de l’élève vers l’enseignement technique ou professionnel.
Notre système éducatif est le champion de ces mécanismes de tri et d’orientation forcée. Les évolutions technologiques, le taux d’échec et de redoublement représentent autant de défis pour les communes.
Pour y répondre, nous proposons de :
- Continuer à investir dans l’enseignement fondamental, afin de renforcer l’encadrement et de favoriser une bonne maitrise des langues d’apprentissage ;
- Renforcer l’attention accordée à la maitrise des apprentissages de base (lire, écrire, calculer) ;
- Donner le goût des langues aux élèves en développant des pédagogies adaptées, reposant notamment sur les opportunités offertes par les nouvelles technologies ;
- Favoriser au sein des écoles communales des politiques d’orientation axées sur la valorisation des talents de l’élève, par exemple en organisant des activités favorisant la découverte des métiers et du monde du travail ;
- Faire du numérique et des nouvelles technologies un vecteur d’émancipation sociale, notamment par l’utilisation d’outils pédagogiques nouveaux en classe, afin d’éviter une nouvelle source de fracture numérique ;
- Développer l’éducation aux médias et former les élèves à l’utilisation critique, non envahissante et non violente d’internet, et en particulier quand il s’agit des réseaux sociaux.
Luttons contre l’échec et le décrochage scolaires
En Fédération Wallonie-Bruxelles un jeune sur deux a déjà redoublé à l’âge de 15 ans. La lutte contre le décrochage et le redoublement constitue une priorité pour nous. Pour y remédier, de nombreuses communes développent plusieurs outils.
Nous proposons de :
- Assurer un soutien permanent aux élèves en difficulté, via la remédiation immédiate et l’intervention d’un professeur dès qu’une difficulté est constatée ;
- Promouvoir la mise en place de pédagogies individualisées ou différenciées, afin de prendre en compte les difficultés spécifiques des élèves et les différents rythmes d’apprentissage des enfants ;
- Encourager, le plus tôt possible, la détection des troubles d’apprentissage, des troubles de l’écriture et de la lecture, en renforçant l’efficacité du maillage social des instances d’accompagnement et de soutien de l’élève (centres PMS, CPAS, écoles de devoirs, services d’aide à la jeunesse, etc.) ;
- Porter une attention accrue à la lutte contre le harcèlement et les violences au sein des établissements scolaires pour lutter contre ces phénomènes et leurs conséquences parfois tragiques sur la vie de nos enfants ;
- Mettre sur pied une étude réellement dirigée et gratuite, pour améliorer le soutien scolaire dans chaque établissement. Ce n’est plus le cas aujourd’hui à WSL ;
- Lutter contre la solitude des jeunes en décrochage scolaire, notamment via un « guichet jeune » lié au CPAS, qui pourrait proposer informations, soutien, remédiation et aide pyscho-sociale.
Offrons un apprentissage tout au long de la vie
L’enseignement de promotion sociale permet la compensation des inégalités sociales et scolaires tout au long de la vie, la remédiation spécifique, la réorientation professionnelle.
Il permet aussi un meilleur épanouissement des adultes, à n’importe quel moment de leur parcours personnel et professionnel.
Concernant l’enseignement de promotion sociale, nous proposons de :
- Renforcer les dispositifs visant à l’inclusion sociale, notamment dans les domaines de l’alphabétisation et des apprentissages de base ;
- Promouvoir la collaboration avec les établissements d’enseignement supérieur (nombreux au sein de notre Commune) par la mise en œuvre d’actions visant à une meilleure orientation, à la remédiation spécifique, mais aussi à l’organisation d’une offre de formation continue ;
- Développer et privilégier l’enseignement en e-learning, tant pour les étudiants que pour les enseignants ;
- Favoriser la mise en place de pratiques collaboratives au sein des établissements, de façon à favoriser l’échange entre les enseignants et les praticiens de la didactique ;
- Faire confiance aux équipes éducatives, en encourageant les pratiques pédagogiques innovantes et la participation de l’équipe éducative dans le développement de l’établissement scolaire ;
- Mettre en place des pratiques de tutorat visant à accompagner un enseignant débutant par un enseignant plus expérimenté ;
- Promouvoir des aménagements de fin de carrière pour les enseignants plus âgés qui le souhaitent, en limitant le temps face à la classe et en diversifiant les tâches effectuées (coaching d’élèves en difficulté, soutien aux enseignants débutants, etc.) ;
- Favoriser toutes les initiatives visant à mettre en place le dialogue inter-générationnel spécifique à la Commune, notamment par la création de « chèques services ou échanges » ;
- Prévoir la mise à disposition d’un espace spécifique dédié au travail de préparation, de correction et de collaboration des enseignants au sein de chaque établissement.
Prenons grandement soin de la petite enfance
Les droits de l’enfant – droit à une vie décente, droit à l’éducation et aux loisirs, etc. – sont fondamentaux et indispensables au développement de la personnalité.
C’est à la concrétisation de l’ensemble de ces droits que doivent travailler les pouvoirs publics. Pour y parvenir, nous défendons les priorités suivantes et nous proposons de :
- Développer l’accessibilité et renforcer la qualité de l’accueil de la petite enfance ;
- Renforcer l’accessibilité de l’accueil extrascolaire ;
- Offrir un soutien efficace à la parentalité.
- Développer des « Maisons de l’enfance » dans la Commune qui rassembleront ou orienteront concrètement les familles vers l’ensemble des services, en concertation avec les ceux-ci (travailleurs médico-sociaux, consultations pour enfants, etc.) et l’ONE, mais aussi les milieux d’accueil, les associations sportives et socioculturelles, etc.
Favorisons toutes les politiques en faveur de cette petite enfance
La fréquentation d’un milieu d’accueil de qualité est bénéfique pour le développement des enfants. En amont de l’obligation scolaire, les politiques d’accueil de la petite enfance constituent de formidables opportunités pour lutter contre les inégalités et permettre une émancipation réussie de chaque enfant.
Aujourd’hui, l’accès à un milieu d’accueil de qualité reste pourtant très difficile. Tant le coût que la difficulté pour trouver une place d’accueil freinent fortement l’accessibilité des milieux d’accueil.
Nous demandons un accueil accessible à tous les enfants quelle que soit leur origine économique. Cette ambition passe notamment par le développement de l’offre de places d’accueil de qualité subventionnées par l’ONE, afin de répondre aux besoins des parents ou par un processus d’inscription transparent et centralisé.
Cela passe également par une meilleure accessibilité financière (via une plus grande progressivité de la participation financière des parents) et l’imposition de cette progressivité dans toutes les structures d’accueil percevant des financements publics.
Au niveau de notre Commune, nous proposons de :
- Continuer le développement de l’offre de places d’accueil, en augmentant le nombre de crèches communales sur le territoire de WSL, ou en ouvrant un service communal d’accueillantes d’enfants conventionnées et en augmentant le nombre de places au tarif ONE / Kind & Gezin ;
- Augmenter le nombre de places d’accueil via la création de nouvelles structures d’accueil dans le cadre des contrats de quartier ou encore de conventions avec les entreprises ;
- Revoir les critères d’accès dont la priorité aux enfants d’habitants de la Commune, en veillant à ne pas exclure les enfants dont les parents recherchent du travail ou ceux dont les parents travaillent à temps partiel ;
- Garantir des places prioritaires pour les mères célibataires, les mères étudiantes et les parents en difficulté, en liaison avec le CPAS et les guichets « jeunes » et « jeunesse » que nous proposons de mettre en œuvre ;
- Amplifier et diversifier l’offre d’accueil de façon à mieux tenir compte des besoins et des attentes des parents, par exemple pour l’offre d’urgence ou l’offre en dehors des heures d’ouverture habituelles, ou encore l’offre pour nos enfants malades ;
- Favoriser la création de milieux d’accueil ouverts 24 heures sur 24 en fonction des besoins (en raison d’un emploi à horaire décalé, en particulier pour les personnes qui travaillent de nuit, tôt le matin ou le week-end) et en concertation avec les organisations syndicales ;
- Développer la pratique de tarifs adaptés au niveau de revenus des familles au sein des milieux d’accueil ;
- Garantir l’accueil des enfants en situation de handicap ;
- Offrir un service d’accueil de qualité (repas, infrastructures, etc.), tout en soutenant la formation des professionnels de l’accueil ;
- Améliorer le processus d’inscription centralisé pour renforcer la transparence des procédures et permettre aux parents d’éviter les démarches multiples.
Renforçons l’accessibilité de l’accueil extrascolaire
A l’instar de l’accueil de la petite enfance, les secteurs parascolaire et extrascolaire font également face aujourd’hui au défi de l’accessibilité.
Le coût, le manque d’offre ou des horaires non adaptés sont souvent pointés comme des obstacles majeurs par de nombreuses familles.
Pour renforcer cette accessibilité et offrir un accueil de qualité, nous proposons de :
- Encourager le développement d’une offre d’accueil extrascolaire gratuite et de qualité accessible à tous les enfants, notamment en proposant des tarifs adaptés aux revenus des parents ;
- Adapter les horaires de l’offre d’accueil parascolaire et extrascolaire, afin de répondre aux besoins de l’ensemble des familles, dans le respect du bien-être de l’enfant ;
- Encourager les synergies entre les acteurs locaux, afin de renforcer l’offre en permettant une utilisation des infrastructures scolaires, sportives ou culturelles pour également développer des échanges entre les réseaux d’enseignement ;
- Garantir une offre accessible aux enfants en situation de handicap en mettant en place des collaborations entre les acteurs locaux et les services adéquats ;
- Favoriser le développement des écoles de devoir, notamment via la mise à disposition d’infrastructures et la garantie d’un revenu décent pour les encadrants de ces écoles ;
- Mettre en place dans la Commune de WSL, et ce de manière pro-active, un nouveau dialogue inter-générationnel directement soutenu par la commune ;
- Assurer la sécurité aux abords des écoles en organisant l’arrivée et la reprise des élèves au moyen de « pédibus » (rangs scolaires) ou du ramassage cycliste ;
- Revaloriser le statut des moniteurs scolaires, en impliquant une formation leur permettant de faire face aux difficultés quotidiennes de leur mission (prestations aux heures les plus difficiles pour les enfants, remplacement dans les classes d’instituteurs malades, ou en formation,…) ;
- Réduire le nombre d’emplois contractuels en mettant en place un plan de statutarisation de la fonction publique à WSL, pour le personnel d’encadrement.
Soutenons indéfectiblement toutes les formes de la parentalité
Nous voulons mobiliser l’ensemble des pouvoirs publics pour offrir un soutien à la parentalité de toutes les familles, quelle que soit leur composition.
Les droits de l’enfant et la prise en compte des contextes de vie particuliers doivent être au cœur de cette politique. Les services communaux et les CPAS ont un rôle crucial à jouer.
Nous proposons de :
- Renforcer l’accessibilité des services de soutien et d’aide aux familles, en réalisant un support papier et informatique reprenant l’ensemble de ces services ;
- Informer les parents des services offerts par les différents acteurs (ONE, CPAS, etc.) lors de la déclaration de naissance ;
- Mettre en place une structure communale où des parents accompagnés de l’enfant peuvent trouver un lieu convivial d’échange et de rencontre ;
- Améliorer les services offerts aux familles en organisant des évènements (rencontres, journées de sensibilisation, etc.) entre les familles et les professionnels du secteur, afin de permettre un échange sur les expériences des familles, leurs besoins et l’adéquation des outils proposés ;
Mieux informer les parents sur l’ensemble des aides et renforcer les services de soutien à la parentalité, sous toutes ses formes, avec un souci spécifique pour les familles en difficulté.