Afin que notre Commune reste un lieu de convivialité et de solidarité, un équilibre harmonieux doit être trouvé entre zones résidentielles et commerciales, entre espaces verts, espaces bâtis et voiries.
Au vu des défis démographiques auxquels la Région Bruxelloise se trouvera confrontée dans la décennie à venir, la Commune se doit d’y répondre de façon innovante et adéquate, lors des six prochaines années, dans le but de préserver la convivialité et le bien-être de la commune. Par conséquent, il s’agit de proposer une vision claire de la gestion de l’espace communal en termes de logement, de mobilité, d’urbanisme et de travaux publics, tout en présentant des solutions respectueuses de l’environnement.
La forte poussée démographique prévue nécessitera la construction de nombreux logements. Cette extension du parc immobilier ne peut se faire au détriment des espaces verts et donc de la qualité de vie. Un équilibre entre espace verts et espaces bâtis sur l’ensemble de la commune doit être préservé.
Nous proposons de :
- Créer des aménagements publics permettant de réduire le ruissellement des eaux de pluie, de travailler à la réhabilitation des citernes et à l’entretien régulier rigoureux des collecteurs communaux ;
- D’intensifier la lutte contre la transformation illégale des zones de recul des constructions (notamment les jardinets) en parking favorisant l’imperméabilité des sols ;
- Continuer à mettre en œuvre l’Agenda 21 (plan d’actions à long terme pour le développement durable) de la Commune ;
- Faire une meilleure publicité d’enquêtes publiques quand des réaménagements urbains d’importance sont envisagés ;
- Mettre en place un accompagnement et un encadrement pour les personnes désireuses de construire ou de rénover, par exemple via le soutien d’« architectes publics » donnant des informations sur les démarches, procédures, primes, etc. ;
- Prendre les mesures nécessaires à la préservation du patrimoine naturel et architectural qui fait partie de la culture et de l’histoire collective de WSL.
Le droit au logement constitue un droit fondamental qu’il convient de défendre et de renforcer à tous les niveaux de pouvoir. Un logement accessible et de bonne qualité constitue, avec l’emploi, un des leviers de l’émancipation sociale. Il s’agit d’un enjeu majeur de la transition éco-sociale et de la lutte contre les inégalités.
La Commune a un rôle majeur à jouer dans la mise en œuvre d’un véritable droit inconditionnel au logement. Au travers des outils dont elle dispose, elle est à la fois le bras armé de la politique régionale du logement et un véritable moteur du développement local du logement, donnant les impulsions en matière de construction de logements neufs, de localisation et de qualité du bâti, de mixité sociale et fonctionnelle de l’habitat, de protection des citoyens les plus vulnérables, etc.
Afin de répondre aux défis de la croissance démographique, du vieillissement du bâti et des prix du marché immobilier qui poussent les jeunes ménages à quitter notre commune, il convient d’augmenter le nombre de logements de qualité et adaptés disponibles sur le territoire communal.
Nous proposons :
- La création d’un véritable et fort échevinat du logement à la place d’un échevinat des propriétés communales, afin de mener une politique dynamique du logement : développement de l’agence immobilière sociale, création d’une régie foncière, vente emphytéotique des derniers terrains communaux à des jeunes ménages de la commune ;
- La fin de l’opposition systématique au projet Jacques Brel tout en s’assurant du maintien de logements sociaux en suffisance dans le projet ;
- La création d’un système d’allocation loyer pour permettre l’accès à un logement décent pour tous ;
- La rénovation des logements publics, principalement sociaux, selon les meilleures normes environnementales et énergétiques, en prévoyant suffisamment de logements adaptés ou adaptables aux personnes à mobilité réduite et aux aînés. Le logement public constitue une réponse aux défis d’aujourd’hui comme la paupérisation de la population. Il est un outil de lutte contre la dualisation résidentielle et est un vecteur de mixité et de diversité sociales ;
- La mise en œuvre des opérations de revitalisation urbaine, en collaboration avec les associations citoyennes, en vue de rénover le bâti existant, de densifier les noyaux d’habitat et d’améliorer la mixité sociale (en créant des logements tant locatifs qu’acquisitifs) et des fonctions des quartiers revitalisés ;
- La promotion des innovations technologiques pour favoriser de nouvelles formes d’habitat, permettant un gain de temps et d’argent dans la construction ;
- La promotion de logements qualitatifs, dans le strict respect des normes énergétiques et de salubrité, avec des innovations technologiques en matière de matériaux et de techniques de construction, de logements « modulables » et adaptables aux parcours de vie des familles (célibat, recomposition familiale, etc.) ;
- La présence de matériaux les plus durables et provenant des circuits courts (sans passer par la Chine…) mais aussi les moins nocifs à l’environnement ;
- La mise en place de formes collectives de logement, comme la colocation, les coopératives de logements, les « Community Land Trust» (mécanisme de scission de la propriété du sol et du bâti qui permet, au sein d’un projet collectif, à des familles à revenus modestes de devenir propriétaires, le terrain restant la propriété de l’association ou du pouvoir public) ou encore les logements intergénérationnels qui permettra le maintien à domicile des personnes âgées ;
- Le développement, en collaboration avec les agences immobilières sociales, de la prise en gestion de logements privés ou de tout mécanisme de conventionnement permettant d’encadrer le loyer et la qualité du logement ;
- La remise sur le marché des logements inoccupés à travers, d’une part, le mécanisme de réquisition et, d’autre part, une taxation dissuasive incitant les propriétaires de biens laissés à l’abandon à mettre leur bien en vente ou en location ;
- Le développement des réserves foncières publiques dans le but de construire du logement public, locatif et acquisitif. Le droit de superficie public sera développé, permettant aux communes de créer du logement public sur des terrains privés ;
- La lutte contre les marchands de sommeil et l’insalubrité des logements. La commune amplifiera son action visant à identifier les logements insalubres et surpeuplés, par une coordination forte entre les services de police, de la population, de l’urbanisme et du CPAS ;
- Un encadrement des loyers obligatoire, des informations d’orientation des citoyens quant à leurs droits, devoirs et opportunités en matière de logement (bail, primes, crédit social, logement social, prise en gestion, service d’accueil d’urgence, lutte contre les discriminations, etc.) ;
- Permettre la redirection vers des logements d’urgence (sur le sol de la Commune ou via des collaborations avec les communes voisines) et de transit permettant de répondre rapidement à des situations d’urgence sociale (sans-abris, victimes de violences conjugales, calamités, etc.) ;
- Le développement des projets « housing first» (placer le logement comme première étape du parcours de réinsertion sociale d’une personne sans-abri) et des « capteurs de logement » (un intermédiaire social se porte garant d’un locataire en grandes difficultés sociales auprès d’un bailleur, facilitant ainsi l’accès au logement en levant les réticences des propriétaires) qui permettent de fournir un accès au logement ou un relogement rapide et définitif pour les personnes vivant dans la rue ;
- Veiller à la mise en œuvre des projets de logement qui permettent le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie, comme les résidences-services. Tout projet de construction d’envergure, public et privé, inclura un nombre minimal de logements adaptés aux personnes à mobilité réduite.Afin que notre Commune reste un lieu de convivialité et de solidarité, un équilibre harmonieux doit être trouvé entre zones résidentielles et commerciales, entre espaces verts, espaces bâtis et voiries.Au vu des défis démographiques auxquels la Région Bruxelloise se trouvera confrontée dans la décennie à venir, la Commune se doit d’y répondre de façon innovante et adéquate, lors des six prochaines années, dans le but de préserver la convivialité et le bien-être de la commune. Par conséquent, il s’agit de proposer une vision claire de la gestion de l’espace communal en termes de logement, de mobilité, d’urbanisme et de travaux publics, tout en présentant des solutions respectueuses de l’environnement.La forte poussée démographique prévue nécessitera la construction de nombreux logements. Cette extension du parc immobilier ne peut se faire au détriment des espaces verts et donc de la qualité de vie. Un équilibre entre espace verts et espaces bâtis sur l’ensemble de la commune doit être préservé.
Nous proposons de :
- Créer des aménagements publics permettant de réduire le ruissellement des eaux de pluie, de travailler à la réhabilitation des citernes et à l’entretien régulier rigoureux des collecteurs communaux ;
- D’intensifier la lutte contre la transformation illégale des zones de recul des constructions (notamment les jardinets) en parking favorisant l’imperméabilité des sols ;
- Continuer à mettre en œuvre l’Agenda 21 (plan d’actions à long terme pour le développement durable) de la Commune ;
- Faire une meilleure publicité d’enquêtes publiques quand des réaménagements urbains d’importance sont envisagés ;
- Mettre en place un accompagnement et un encadrement pour les personnes désireuses de construire ou de rénover, par exemple via le soutien d’« architectes publics » donnant des informations sur les démarches, procédures, primes, etc. ;
- Prendre les mesures nécessaires à la préservation du patrimoine naturel et architectural qui fait partie de la culture et de l’histoire collective de WSL.
Le droit au logement constitue un droit fondamental qu’il convient de défendre et de renforcer à tous les niveaux de pouvoir. Un logement accessible et de bonne qualité constitue, avec l’emploi, un des leviers de l’émancipation sociale. Il s’agit d’un enjeu majeur de la transition éco-sociale et de la lutte contre les inégalités.
La Commune a un rôle majeur à jouer dans la mise en œuvre d’un véritable droit inconditionnel au logement. Au travers des outils dont elle dispose, elle est à la fois le bras armé de la politique régionale du logement et un véritable moteur du développement local du logement, donnant les impulsions en matière de construction de logements neufs, de localisation et de qualité du bâti, de mixité sociale et fonctionnelle de l’habitat, de protection des citoyens les plus vulnérables, etc.
Afin de répondre aux défis de la croissance démographique, du vieillissement du bâti et des prix du marché immobilier qui poussent les jeunes ménages à quitter notre commune, il convient d’augmenter le nombre de logements de qualité et adaptés disponibles sur le territoire communal.
Nous proposons :
- La création d’un véritable et fort échevinat du logement à la place d’un échevinat des propriétés communales, afin de mener une politique dynamique du logement : développement de l’agence immobilière sociale, création d’une régie foncière, vente emphytéotique des derniers terrains communaux à des jeunes ménages de la commune ;
- La fin de l’opposition systématique au projet Jacques Brel tout en s’assurant du maintien de logements sociaux en suffisance dans le projet ;
- La création d’un système d’allocation loyer pour permettre l’accès à un logement décent pour tous ;
- La rénovation des logements publics, principalement sociaux, selon les meilleures normes environnementales et énergétiques, en prévoyant suffisamment de logements adaptés ou adaptables aux personnes à mobilité réduite et aux aînés. Le logement public constitue une réponse aux défis d’aujourd’hui comme la paupérisation de la population. Il est un outil de lutte contre la dualisation résidentielle et est un vecteur de mixité et de diversité sociales ;
- La mise en œuvre des opérations de revitalisation urbaine, en collaboration avec les associations citoyennes, en vue de rénover le bâti existant, de densifier les noyaux d’habitat et d’améliorer la mixité sociale (en créant des logements tant locatifs qu’acquisitifs) et des fonctions des quartiers revitalisés ;
- La promotion des innovations technologiques pour favoriser de nouvelles formes d’habitat, permettant un gain de temps et d’argent dans la construction ;
- La promotion de logements qualitatifs, dans le strict respect des normes énergétiques et de salubrité, avec des innovations technologiques en matière de matériaux et de techniques de construction, de logements « modulables » et adaptables aux parcours de vie des familles (célibat, recomposition familiale, etc.) ;
- La présence de matériaux les plus durables et provenant des circuits courts (sans passer par la Chine…) mais aussi les moins nocifs à l’environnement ;
- La mise en place de formes collectives de logement, comme la colocation, les coopératives de logements, les « Community Land Trust» (mécanisme de scission de la propriété du sol et du bâti qui permet, au sein d’un projet collectif, à des familles à revenus modestes de devenir propriétaires, le terrain restant la propriété de l’association ou du pouvoir public) ou encore les logements intergénérationnels qui permettra le maintien à domicile des personnes âgées ;
- Le développement, en collaboration avec les agences immobilières sociales, de la prise en gestion de logements privés ou de tout mécanisme de conventionnement permettant d’encadrer le loyer et la qualité du logement ;
- La remise sur le marché des logements inoccupés à travers, d’une part, le mécanisme de réquisition et, d’autre part, une taxation dissuasive incitant les propriétaires de biens laissés à l’abandon à mettre leur bien en vente ou en location ;
- Le développement des réserves foncières publiques dans le but de construire du logement public, locatif et acquisitif. Le droit de superficie public sera développé, permettant aux communes de créer du logement public sur des terrains privés ;
- La lutte contre les marchands de sommeil et l’insalubrité des logements. La commune amplifiera son action visant à identifier les logements insalubres et surpeuplés, par une coordination forte entre les services de police, de la population, de l’urbanisme et du CPAS ;
- Un encadrement des loyers obligatoire, des informations d’orientation des citoyens quant à leurs droits, devoirs et opportunités en matière de logement (bail, primes, crédit social, logement social, prise en gestion, service d’accueil d’urgence, lutte contre les discriminations, etc.) ;
- Permettre la redirection vers des logements d’urgence (sur le sol de la Commune ou via des collaborations avec les communes voisines) et de transit permettant de répondre rapidement à des situations d’urgence sociale (sans-abris, victimes de violences conjugales, calamités, etc.) ;
- Le développement des projets « housing first» (placer le logement comme première étape du parcours de réinsertion sociale d’une personne sans-abri) et des « capteurs de logement » (un intermédiaire social se porte garant d’un locataire en grandes difficultés sociales auprès d’un bailleur, facilitant ainsi l’accès au logement en levant les réticences des propriétaires) qui permettent de fournir un accès au logement ou un relogement rapide et définitif pour les personnes vivant dans la rue ;
- Veiller à la mise en œuvre des projets de logement qui permettent le maintien à domicile des personnes en perte d’autonomie, comme les résidences-services. Tout projet de construction d’envergure, public et privé, inclura un nombre minimal de logements adaptés aux personnes à mobilité réduite.