Une commune soucieuse de la mobilité responsable

La situation de WSL au croisement de nombreuses voies d’accès (le Ring, les autoroutes, les grands boulevards, le métro, etc.) contribue au dynamisme de notre commune et à son développement économique.

L’offre de transport (en particulier le métro et le tram 94) contribue à l’ouverture de notre commune. Mais tout cela engendre aussi des problèmes qui touchent les citoyens au quotidien.

Limitons les nuisances lors des grands chantiers

Les travaux du tram 94 durent depuis de nombreux mois et rendent la circulation dans le quartier de la Woluwe particulièrement compliquée. Le prolongement du tram représente certes un atout en terme de mobilité pour notre Commune, mais les travaux doivent se finaliser le plus rapidement possible, en respectant les riverains et les espaces naturels avoisinants.

En ce qui concerne la prolongation possible du tram jusqu’à l’aéroport de Bruxelles-National, deux options se dessinent : une prolongation via l’avenue Jacques Brel ou bien une autre via le boulevard de la Woluwe. Cette prolongation constitue un atout en termes de mobilité, mais elle devra faire l’objet d’une concertation avec les riverains pour le choix final qui sera posé, en sorte de prendre en compte les nuisances des chantiers et du parcours définitif.

Agissons sur la sécurité routière et préservons nos usagers

Liée à la mobilité, la sécurité routière arrive très souvent en tête des préoccupations de nos concitoyens lors de consultations sur la sécurité urbaine.

En effet, traiter des problèmes de vitesse inadaptée ou aménager les voiries en tenant compte de tous les usagers peut permettre de sauver des vies, celles de nos enfants et de nos personnes âgées.

La tradition des rangs scolaires, consistant à organiser l’arrivée et la reprise pédestre (ou cycliste) des élèves, possède de nombreux atouts. En diminuant le trafic automobile autour des écoles, ces rangs assurent une sécurité aux élèves et les éveillent aux alternatives à l’automobile.

Nous proposons de :

  • Appliquer de manière stricte des vitesses de 30 km/h aux alentours des écoles, avec une limitation des temps de stationnement autour de ces mêmes écoles ;
  • Traiter systématiquement les « points noirs » en matière de sécurité routière. Par exemple, déployer des agents de police ou des gardiens de la paix ou des surveillants habilités aux points névralgiques, procéder à des aménagements d’infrastructures, à l’installation de radars de vitesse, à une meilleure signalisation ;
  • Prévoir des aménagements pour réduire la vitesse et améliorer la sécurité de tous les usagers, avec une meilleure identification du type de voirie accidentogène, des aménagements adaptés avec des radars indicatifs, des passages pour piétons mieux mis en évidence, des ilots directionnels, des rétrécissements de voirie, des pistes cyclables protégées, des trottoirs plus larges et adaptés aux situations ad hoc ;
  • Veiller à ce que l’entretien des voiries régionales soit réalisé en concertation avec les autorités communales ;
  • Aménager les abords de nos écoles, les quartiers résidentiels, les zones commerciales, pour permettre la cohabitation harmonieuse de tous les usagers, surtout les plus faibles. Généraliser les barrières de séparation entre voies cyclables et routes, les zones de parking et de déchargement pour deux roues séparées des trottoirs ;
  • Inscrire la sécurité dans les transports en commun comme une des priorités du plan zonal de sécurité.

Nous proposons également la mise en place de plusieurs mesures pour faciliter le stationnement dans notre commune:

  • Réserver et prévoir, dans les quartiers commerçants (comme l’avenue George Henri), de façon rationnelle et concertée, des places pour les commerçants et leurs employés ;
  • Surveiller de manière stricte les emplacements réservés de type « corps diplomatique » dans notre Commune et les supprimer s’ils ne sont plus pertinents ou s’ils peuvent être situés ailleurs ;
  • Favoriser un contrôle plus strict des cartes de riverain par exemple pour les personnes disposant d’un garage et qui refusent de garer leur voiture devant celui-ci.
  • Lutter et poursuivre en justice les poseurs de cartes publicitaires sur nos véhicules. Ils polluent nos rues et parfois endommagent les véhicules.

Favorisons les mobilités douces et durables

La pression automobile est élevée partout en Région bruxelloise, y compris à WSL. La Commune est traversée par d’importantes voiries régionales qui sont un point de passage obligé entre le centre et la périphérie de Bruxelles, avec un lot important de navetteurs.

Il est évident que le transport automobile est nécessaire à des milliers d’usagers, mais il convient d’en limiter les nuisances (en particulier dans les zones résidentielles et aux abords des écoles) et de faciliter le recours aux moyens de transport alternatifs : pédestres, cyclistes, voitures partagées et transports en commun.

Nous proposons de :

  • Systématiser les aménagements favorisant les déplacements des cyclistes: sas ou avancées cyclables dans les carrefours avec feux ;
  • Multiplier les parkings (sécurisés si possible) pour vélos aux abords des stations de transports en commun, des écoles, des zones de sport et de commerce ;
  • Privilégier les pistes cyclables séparées (a minima par un marquage au sol) pour toutes les voiries communales et surtout garantir la cohérence de ces marquages cyclables ;
  • Encourager les ateliers de formation à la pratique du vélo et de réparation des vélos, comme les Ateliers de la rue Voot ;
  • Promouvoir une éducation à la mobilité douce et inclusive tout au long de la scolarité ;
  • Prévoir un réseau d’itinéraires conseillés pour rejoindre le travail ou l’école à vélo et inventer des ramassages scolaires à vélo ;
  • Mettre en place une mobilité accrue et plus sûre près de nos écoles, en assurant plus de fluidité sur certains axes, en luttant contre le stationnement en double file, l’encombrement des trottoirs et le stationnement sauvage ;
  • Soutenir la marche en favorisant la mixité des fonctions des quartiers et la proximité des commerces, des services et des loisirs ;
  • Renforcer le confort et la sécurité des trottoirs, notamment pour les usagers les plus vulnérables, en rénovant et en balisant les chemins, en réduisant l’impact des obstacles qui ralentissent la marche dans certaines rues où les trottoirs sont étroits (comme par exemple une partie de la chaussée de Roodebeek) ;
  • Développer un plan d’action pour la mobilité partagée, de préférence alimentée en énergies renouvelables (covoiturage, voitures partagées, auto-partage entre voisins, vélos partagés, etc.) en installant des places de stationnement réservées, en renforçant la communication, ou en utilisant les modes partagés pour les déplacements du personnel communal ;
  • Gérer le parc automobile communal, en intégrant les autres moyens de transport, de façon à réduire le nombre de véhicules, à promouvoir la multimodalité et la mobilité partagée, et à favoriser les véhicules qui sont les plus respectueux de l’environnement ;
  • Instaurer un guichet communal unique en ligne, pour signaler des problèmes aux infrastructures de mobilité (voiries, trottoirs, pistes cyclables, etc.) et pour assurer le suivi des plaintes et des demandes d’intervention ;
  • Favoriser et encadrer l’accès de places de parking aux riverains dans les centres commerciaux ou les administrations publiques, en dehors des heures d’ouverture, pour répondre aux difficultés locales de stationnement et à l’engorgement de certains quartiers.